Californie : Économiser de l'eau, de l'énergie et de la main-d'œuvre grâce à un traitement innovant de l'eau

Malgré son importance pour la sécurité alimentaire nationale, l'agriculture californienne est actuellement confrontée à une tempête parfaite : la diminution des réserves d'eau et la dégradation des sols. De plus, face à des résultats et des ressources réduits, les agriculteurs continuent d'irriguer et de fertiliser à outrance, au détriment de leurs cultures et de la viabilité à long terme de leur entreprise.

Grâce à un traitement innovant de l'eau et à un modèle de technologie en tant que service, AQUA4D® s'attaque simultanément à ces problèmes majeurs afin de tirer le meilleur parti de l'infrastructure de l'eau. En même temps, cette irrigation de précision permet de réduire le pompage, la consommation d'énergie et l'application de produits chimiques et d'engrais. Cette approche régénératrice et durable de l'agriculture se traduit par des terres plus saines, des économies de ressources et de main-d'œuvre, ainsi qu'une sécurité alimentaire et hydrique accrue pour nourrir une population croissante.

Résultat 1 : Économiser l'eau grâce à l'irrigation de précision

AQUA4D® favorise la pénétration de l'eau dans les micropores du sol et améliore la rétention d'eau dans la rhizosphère, quel que soit le type de sol. Des années d'expérience pratique ont montré qu'il est possible d'économiser en moyenne 25 % d'eau d'irrigation. En outre, grâce au concept de technologie en tant que service (TaaS), nos agronomes collaborent avec les agriculteurs dans le cadre de protocoles de suivi stricts afin de recommander des réductions supplémentaires de l'irrigation. La combinaison de ces mesures permet parfois de réaliser des économies de 50 % ou plus, comme ce fut le cas au début de l'année 2023 chez Windmill Nursery LLC.

Un système AQUA4D® Pro-M chez un grand producteur de fruits de la Central Valley

Il s'agit d'un nouveau paradigme de gestion durable de l'eau : l'amélioration de la pénétration de l'eau dans le sol permet d'économiser en moyenne 25 % sur l'irrigation (voire davantage si l'on associe cette technologie à d'autres technologies Ag 4.0). Cela se traduirait à son tour par une réduction de 25 % des prélèvements d'eau - des ressources précieuses qui peuvent alors être utilisées ailleurs et les nappes phréatiques seront rechargées. Enfin, et c'est un point crucial, comme AQUA4D® transforme l'eau de mauvaise qualité et l'eau à haute teneur en carbone, davantage d'eau potable de meilleure qualité est disponible.

Selon Richard Gemperle, producteur d'amandes dans la Central Valley, "les irrigants disent qu'il y a une dynamique complètement différente : nous avons vu une différence étonnante dans la pénétration de l'eau".

Résultat 2 : Économies d'énergie et d'émissions grâce à la réduction du pompage

Alors que les mises à jour urgentes des infrastructures sont traitées à un niveau plus élevé, il est urgent de réduire la consommation d'énergie et d'eau dans les exploitations agricoles dont les coûts énergétiques augmentent de manière exponentielle. Ces deux éléments sont inextricablement liés, en raison de l'augmentation de l'énergie nécessaire pour pomper l'eau toujours plus loin. L'amélioration de l'utilisation de l'eau permet donc de réduire considérablement la consommation d'énergie.

Examinons les chiffres. Selon la situation, la consommation d'énergie de base d'une pompe est d'environ 900 Wh pour 1 m3. Avec AQUA4D®, nous observons généralement une économie d'eau de 25 %, ce qui représente 180 Wh/m3, soit une économie estimée à 2880 kWh/ha - réduisant ainsi les factures d'eau tout en préservant une ressource précieuse.

Selon la situation, la consommation d'énergie de base d'une pompe est d'environ 900 Wh pour 1 m3. Avec AQUA4D®, nous observons généralement une économie d'eau de 25 %, ce qui représente 180 Wh/m3, soit une économie estimée à 2880 kWh/ha - réduisant ainsi les factures d'eau tout en préservant une ressource précieuse.

En outre, pour la gestion de la salinité, l'utilisation d'AQUA4D® permet d'éviter la mise en œuvre de solutions coûteuses telles que l'osmose inverse (OI). La consommation moyenne d'énergie de l'osmose inverse étant d'au moins 2000 Wh pour 1 m3 et de seulement 1 Wh avec AQUA4D®, la consommation d'électricité est 2000x moins élevée, voire 3000x moins élevée comme l'a montré une étude récente réalisée en Amérique latine.

Résultat 3 : Économie de main-d'œuvre et de ressources

Du point de vue de l'agriculteur, les changements apportés par AQUA4D® aux pratiques de gestion de l'eau ont un impact direct sur ses propres ressources et ses dépenses de main-d'œuvre.

La nouvelle approche Ag 4.0 de la gestion des exploitations agricoles permet de garder un œil sur leurs besoins en irrigation, réduisant dans de nombreux cas la nécessité de se déplacer physiquement pour mettre en marche les systèmes d'arrosage. De plus, grâce à l'effet de lixiviation d'AQUA4D®, le lavage des sols, qui nécessite beaucoup d'eau et de main-d'œuvre, n'est plus nécessaire, et les produits chimiques n'ont plus besoin d'être appliqués. En même temps, l'utilisation de NPK peut être considérablement optimisée, ce qui permet d'économiser de la main d'œuvre et des coûts d'intrants.

Enfin, grâce à l'effet d'AQUA4D® sur les minéraux, les goutteurs et les tuyaux ne se bouchent plus à cause du calcaire, du biofilm ou de la corrosion. Selon un agriculteur français, "nous avions besoin de 6 personnes pour travailler à l'entretien des goutteurs. Dans le mois qui a suivi l'installation d'AQUA4D®, ces 6 personnes ont pu se consacrer à autre chose". La réduction des besoins de maintenance permet d'allonger le cycle de vie et l'efficacité des systèmes d'irrigation en général.

"Le retour sur investissement provient à la fois de plus et de moins", explique Jeff Nunes, responsable de l'agronomie. "La consommation d'eau diminue car le sol reste humide plus longtemps et les engrais sont dissous plus efficacement. De même, le temps, les ressources et l'argent économisés vont directement dans la poche de l'agriculteur. Cela permet également de réduire la main-d'œuvre, et donc les dépenses en engrais, en eau et en main-d'œuvre. Pour moi, cela fait également partie de l'aube d'une nouvelle ère agricole".